Deux caractéristiques principales favorisent le développement des espèces animales tels que rats, souris, mulots par exemple pouvant entrainer des nuisances directes ( troubles d’hygiène, dégradation de matériel, transmission de zoonoses…) et/ou qui possèdent un caractère invasif :  la ville crée une très grande diversité d écosystème auxquels les animaux peuvent s’adapter, et c’est un milieu très ouvert avec de nombreux échanges.

Deux caractéristiques limitent ce développement à quelques espèces : les agressions y sont nombreuses et cet univers est extrêmement variable.

DES ECOSYSTEMES TRES DIVERS

En zone urbaine, les sources de nourriture sont abondantes pour les animaux tels que les rats et les souris par exemple. Il s’agit des déchets qui sont ou devraient être dans les containers ou les poubelles.

Dans les parcs et jardins, eux-mêmes extrêmement divers, il s agit des plantes, des arbres et des réserves d’eau, des aliments apportés volontairement pour les nourrir. La ville regorge aussi de nourriture accessible dans l’habitat, les lieux de restauration collective ou de transformation ou de stockage des aliments, sans oublier la présence animale ou humaine dont les parasites peuvent profiter…

La concentration et la diversité des habitats sont fortes : immeubles, appartements, bureaux, commerces, lieux publics. Les « cachettes » sont multiples et les communications entre les différentes unités sont fréquentes, que ce soient les caves et les greniers, les chaufferies, les égouts, les parcs et jardins, les cours…

Les animaux tels que rats, souris, mulots n’ont donc de très nombreuses opportunités de trouver l’écosystème qui leur convient avec l’ensemble des ressources dont ils ont besoin.

DES ÉCHANGES NOMBREUX

Si la nature des déplacements n’est pas différente en ville et en zone rurale, ceux-ci sont beaucoup plus nombreux, tant à l’intérieur de la ville qu’entre la ville et l’extérieur

Cela favorise les déplacements passifs des animaux et donc leur introduction dans des milieux très différents, leur permettant ainsi de trouver le lieu correspondant à leur écosystème. Les déplacements peuvent aussi être actifs, les animaux se déplacent par eux-mêmes. Pour certaines espèces, les déplacements sont favorisés en raison de la concentration des structures et l’existence de passages

Si de nouvelles espèces animales arrivent en ville, seul un petit nombre trouvent les ressources nécessaires peuvent continuer à y vivre. Il peut s’agir d’un enrichissement d’animaux appartenant à des espèces déjà présentes, de la réintroduction d’espèces ayant disparu (punaises de lit), ou de l’introduction de nouvelles espèces (chenilles processionnaires, frelons asiatiques…)

source NPI ( Nuisibles et Parasites information)